Nous avons entendu les rumeurs sur un service de streaming musique sur Facebook; nous avons remarqué que notre réseau social se diversifiait toujours plus afin de retenir ses utilisateurs aussi longtemps que possible sur son site (au désavantage d’autres plateformes média). Or, aujourd’hui, c’est à YouTube que Facebook cherche à faire de l’ombre. Comment? En encourageant ses usagers, implicitement comme explicitement, à publier des vidéos natives plutôt que de partager des liens YouTube.

suggestion upload facebook

 

« Implicitement », disons-nous, car les algorithmes de Facebook avantagent le partage de vidéos natives, et ce, depuis un bon temps déjà. La formule est simple : si vous mettez en ligne une vidéo via Facebook, plutôt qu’une vidéo déjà existante, vous aurez plus de chances de récolter des visionnements. En effet, Facebook améliore votre visibilité et votre place dans les résultats lorsque vous publiez des vidéos natives.

 

Or, cette petite « poussée » est devenue explicite récemment. Facebook a rusé : maintenant, lorsque vous insérez un lien YouTube dans le champs de publication, un message informatif apparaît au dessous. Il est bien sûr de la part de Facebook. Ce qu’il vous explique? Tout simplement que vous devriez « Songer à uploader votre vidéo directement sur Facebook. Les usagers sont plus susceptibles de visionner une vidéo native et vous pourrez traquer vos succès sur Page Insight ».

 

C’est moins subtil, mais pas non plus envahissant. On comprend les motivations : il a été compté que, chaque jour, 4 milliards de vidéos sont visionnées sur Facebook. Par ailleurs, le nombre de vidéos natives Facebook a explosé au cours des derniers mois. Peu à peu, Facebook gagne du terrain et empiète sur le territoire de Google. Toutefois, Youtube conserve quelques avantages de taille : un système de recherche plus complet, de même que des partenariats où il est facile pour les Youtubers motivés de s’enrichir. Néanmoins, notre réseau social préféré se transforme graduellement en plate-forme tout-terrain! Quoi qu’on puisse en dire, Facebook est loin d’avoir fini d’évoluer.